Mairie de Montcenis > Histoire et Patrimoine > Eglise Notre Dame de L’Assomption

Classée monument historique

L’église actuelle a été rebâtie en 1679 sur l’emplacement de l’ancienne qui existait aux 14ème et 15ème siècle.
En 1699 le clocher tomba et écrasa la voûte de la nef. Les réparations furent terminées en 1703.

A l’extérieur

Elle est construite en pierre rouge du pays.
En forme de croix latine, l’église de Montcenis représente un fort intéressant échantillon d’architecture classique dans le département de Saône et Loire.
Un clocher – porche dont l’étage du beffroi est ajouré de baies en plein cintre, une pyramide aigüe coiffe la tour.
La porte rectangulaire s’inscrit dans un encadrement à fronton triangulaire, un oculus la surmonte.
La petite Vierge de pierre (1727) de la porte latérale : Notre Dame de Montcenis.

A l’intérieur

L’édifice est entièrement voûté d’ogives finement moulurées, les retombées s’opèrent sur des consoles moulurées en encorbellement.
A la hauteur de la deuxième travée s’ouvre au nord de la nef, par une arcade aigue fermée d’une belle grille en fer forgé, une chapelle carrée, voûtée d’ogives, dans laquelle sont installées quelques-unes des plus belles statues qui composent la très riche statuaire de l’église.

Cette chapelle a été fondée en 1513 par Jehan Maret, châtelain de Montcenis, elle s’appela plus tard chapelle Cochet parce que les seigneurs de ce nom y firent à leur tour des fondations pieuses et généreuses. Aujourd’hui, chapelle des Fonts Baptismaux : cuve baptismale en marbre noir et jaspé, vasque ovale sur pied tourné, couvercle en bois.

Autels de marbre rose de style Louis XV.

Retable (17ème siècle) il encadre une toile contemporaine au dessus de l’autel principal, qui représente non pas l’Assomption, mais la définition de Marie, Mère de Dieu (Théotokos) par le concile d’Ephèse (431), contre les sectateurs de Nestorius. Celle-ci est flanquée par deux colonnes torses chargées de pampres et surmontées de pots à feu.
Au sommet, grande statue Notre-Dame à l’Enfant.

Tabernacle, en bois doré à la feuille, comporte trois panneaux délimités par des colonnettes torses. Les statuettes de Saint Pierre et Saint Paul garnissent les compartiments latéraux. La porte du tabernacle est surmontée d’une niche encadrée de deux anges, tandis que deux angelots nus chargent les extrémités latérales, sur le dais, statuette du Christ ressuscité.

Boiseries, stalles, et chaire à prêcher : de style Louis XV les boiseries d’ordre ionique, se développent en deux groupes le long du chœur et de l’avant-chœur.
Chacune des premières se compose de trois panneaux, de facture homogène, l’un dissimule les portes de sacristie et de sortie, les deux autres sont sculptés, à droite, de l’Annonciation et de la Visitation, à gauche, de deux groupes différents de l’Assomption ; trophées au-dessus des portes, les six panneaux de l’avant-chœur, plus simples, ne comportent pas d’éléments sculptés.
La Chaire à panneaux ouvragés sur culot en encorbellement.

Confessionnaux et croisillons du transept : ils sont du même style que les boiseries du chœur. Les retables, délimités par des colonnes cannelées que surmontent des chapiteaux ioniques encadrent au nord, une peinture des Pèlerins d’Emmaüs ( Michel Bouillot, 1968 ) en lieu et place du tableau de la Résurrection (1904) ; au sud la Sainte Vierge distribuant le rosaire aux fondateurs de l’ordre dominicain ( toile mentionnée en 1688 ). Outre ces œuvres, toiles peintes : au nord, la Visitation ; au sud, la Nativité (18ème siècle).

Grilles de communion élégantes grilles à réseaux de fer forgé du 18ème siècle.

 

La statuaire : (14, 15, 16, 17, 18ème siècle) en bois polychrome.

Mariage Mystique de Sainte Catherine Christ en Croix
Saint Sébastien
Saint Jean-Baptiste
Notre-Dame à l’Enfant
Saint Joseph
Saint Philippe Neri
Saint Yves
Groupe sculpté de la Vierge de Pitié
Saint Nizier
Sainte Barbe
Saint Pierre
Sainte Madeleine